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    • Pour les pages de garde/présentation des cahiers, je récupère les modèles modifiables sur les sites de mes collègues. Depuis plusieurs années, je suis séduite par les réalisations de la classe de Corinne.

     

    • Le mot de rentrée est 100 % inspiré par Sobelle 06. L'avantage est qu'il est en version modifiable ce qui m'a permis d'opérer de nombreux petits changements.

     

     

    •  Dans le cahier-facteur, je rajoute deux documents personnels :

     

     

    • Toujours dans ce même cahier facteur (mais en le retournant). Je colle  les fameuses clefs du comportement de Fiches de Prep... Une pratique culte (et surtout efficace) dans ma pratique pédagogique. Je vous laisse découvrir ce superbe travail.

     

     

    • Pour les étiquettes de la table, je récupère là encore des modèles modifiables. Cette fois, je me rends sur le blog d'Aliaslili. Il y a une raison à cela. Progressivement, j'introduis le sous-main (en pièces détachées) réalisé par Aliaslili et l'étiquette prénom en est une composante.

     

     

    • Pour les sous-main... à votre avis!!. C'est Aliaslili. Il y a une raison à cela. Progressivement, j'introduis le sous-main (en pièces détachées) réalisé par Aliaslili et l'étiquette prénom en est une composante.

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    Crises en récréation

     

    La récréation ..un temps riche en jeux, en fou-rires,  en confidences, en délires...Mais aussi un lieu de tous les dangers pour mes petits élèves de CLIS qui ne maîtrisent pas les codes de ces moments. De l'euphorie, on verse très vite dans les larmes, les crises, les petits conflits, les grandes guerres...

     

    Crises en récréation

    Pour comprendre la situation, imaginez ces élèves comme une douzaine d'avion- bombardiers, remplis  avec + ou - d'armes (verbales et physiques) et lancés à toute allure dans un espace restreint ! En tant que vigie, vous n'en menez pas large : vous devez prévenir les collisions, éviter l'effet domino et empêcher les dommages collatéraux (pau'v civils!)..Si clash/crash il y a, la situation vire vite au drame et l'hystérie s'étend à toute la classe!

     

     

    Crises en récréation

    De retour en classe, obnubilés sur la situation, incapables de faire face ou de passer outre,  les élèves se bloquent et sont dès lors indisponibles pour les apprentissages. Alors comme disait mémé "Mieux vaut prévenir que guérir".

     

     

    Crises en récréation

    Sur les conseils de ma vieille aïeule, nous avons discuté des récréations en conseil de classe avec les élèves. Ils reconnaissent qu' :

    1) ils se retrouvent très vite acculés par la situation passant de la joie à la colère en une fraction de seconde

                                                   2) ils déplorent l’incapacité des camarades à évaluer la "gravité" de la situation et se tenir à distance si besoin

     

    Crises en récréation

    C'est donc d'un souci de lisibilité des comportements que résulteraient les conflits en récréation. Collectivement, nous avons décidé d'un mot qui doit déclencher des attitudes, des conduites de la part de tous les protagonistes. Ce mot est "ALARME". ON fait alors une analogie avec l'alarme incendie de la classe : On l'active quand? Souvent? Pourquoi? Que faut-il faire quand on l'entend?. Recourir au mot "ALARME" permet à l'élève de signifier qu'il est sur le point de crier, pleurer, taper, "péter un câble" et doit déclencher des conduites chez les autres participants : retrait, fuite...

     

    Merci à Christian Troy (Nip/Tuck) et ses soirées échangistes pour cette brillante idée! Quel beau transfert de savoirs!


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    • Ça y est le mémoire est rédigé, lu, relu, photocopié, relié!!! En bref, il est fini !  Super, génial, bravo, youpi, grandiose, merveilleux, ouf, enfin, c'est pas trop tôt.... Bon ça y est on en à fini avec les qualificatifs !

     

    • Maintenant, il reste un enjeu de taille et pas des moindres : la soutenance du mémoire (du CAPASH)...Un exercice de style, ....un acte héroïque!!!

     

    • Voici, la soutenance (version CAPASH) telle que je l'ai préparée! A vos marques, prêts, partez !

     

    Cliquez ici

     

     

     

     


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    1. Ma pratique dans une classe "ordinaire"

     

    Durant de nombreuses années, je me suis appuyée sur des manuels (dont le fameux Cap Maths : une vraie mine d'or, bien conçu et bien pensé). Ce choix pédagogique me permettait de :

    - compenser un manque d'expérience

    - suivre une progression claire et bien rythmée dans le temps

    - aborder toutes les compétences

    - et surtout gagner du temps (conception, remédiation) grâce aux exercices pré-conçus et au guide du maître ! En bref, je savais où je mettais les pieds!

    Néanmoins, au cours de ma pratique, je me suis aperçue que les manuels n'étaient PAS toujours adaptés à la réalité de la classe :

    - certaines notions demandées plus de temps que celui prévu par le manuel et inversement,

    - certaines situations ou des activités n'étaient pas toujours bien pensées et ne faisaient pas sens chez les élèves

    - les manuels ne respectaient pas toujours les vitesses d'acquisition( bien différentes) entre les élèves

    Avec l'usage, j'ai procédé comme le font beaucoup de maîtres et de maîtresses : j'ai adapté le manuel à ma pratique. J'ai oublié volontairement certains exercices, j'ai complété/enrichi le manuel avec d'autres activités, certains exercices étaient réalisés uniquement par les élèves les plus avancés et inversement, la quantité d'exercices elle aussi était variable.

    Au final, je mettais en œuvre les situations de découverte proposées par le manuel.  Peu à peu,  j'utilisais le manuel comme une gigantesque batterie d'exercices me permettant de m'adapter au rythme de chacun des élèves.

    Pour les raisons évoquées ci-dessus, j'avais expliqué aux parents que le manuel ne serait pas complété dans sa totalité et que certains passages, certains exercices ne seraient pas réalisés par la classe entière ou par certains élèves. Malgré la confiance accordée par ces derniers, difficile pour eux de se repérer dans les choix pédagogiques de la maîtresse et/ou d'accepter que certains exercices ne soient pas réalisés!

     

    Dominique Piveteaud et son quetionnement quant au choix d'un manuel

    Cet auteur nous invite à être vigilant(e) lors du choix d'un manuel. "La méthode d’enseignement [...] représente […] la garantie d’une réussite programmée. Toute méthode, qu’il s’agisse d’un manuel ou de l’ensemble des choix tacites qui ont conduit à son élaboration, propose une approche [...] qui repose sur des conceptions. Le plus souvent, celles-ci ne sont pas explicitées, comme s’ils étaient entendu qu’elles se valaient toutes et que, quelle que soit la méthode vécue, tous les lecteurs (élèves) ayant réussi leur apprentissage développaient les mêmes talents".

     

     

    2. Ma pratique en CLIS ULIS-école

     

    Pour rappel, voici la réalité d'une classe de ULIS-école :

    - les enfants bénéficient de temps d'apprentissage tronqués en CLIS ! (en raison des accompagnements extérieurs, inclusions..)

    - leur attention est généralement plus courte et limitée dans le temps

    - les temps d'acquisition sont plus longs

    - les connaissances peuvent être labiles : ainsi des notions en apparence acquises ne le sont plus une séance, une semaine, une période après.

    - les différences d'acquisitions peuvent être énormes entre des élèves de niveau similaire

     

    Pour les raisons ci-dessus, il ne me semble pas judicieux d'investir dans des manuels de mathématiques... En revanche, je pique toutes les situations de référence de Cap Math et Ermel (qui font sens chez mes loulous).


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    1) L'enseignant se doit d'agir en "bon père de famille" ou "bonus pater familias"  

     Quelques soient les parents, ils ont besoin d'être conforté, réconforté dans leur rôle de parents et dans leur parentalité. L'annonce du handicap peut être vécu comme un traumatisme. Nombre d'entre eux se sentent responsables et certains iront jusqu'à développer un sentiment d'incapacité ou d'incompétence éducative.

     La vigilance est de mise dans sa pratique, sur un point en particulier : ne pas déposséder les parents de leurs responsabilités (papiers administratifs, parcours médical, coordination des taxis). Je rappelle aux papas et aux mamans que je peux les aider dans leur démarche mais jamais au grand jamais je ne devance leurs demandes. Je porte néanmoins une attention particulière aux parents ne sachant pas lire...Un petit coup de téléphone pour leur dire le contenu d'un mot.

      

    2) Les enseignants spécialisés procèdent comme Hansel et Gretel, ils sèment des petits cailloux pédagogiques pour que les parents retrouvent le lien avec l'école. Parmi ces petits cailloux, il y a :

     

    •  Le cahier de liaison appelé dans ma classe cahier-facteur

      (pourquoi facteur ? parce qu'il est jaune comme la voiture du facteur...banane!!).   On y raconte les événements importants de la vie de l'école du style : 

      - Cendrillon a perdu sa chaussure de vaire pourrait-on la lui ramener?

      - Jules Verne propose une sortie scolaire de 80 jours....

     - La mère Michèle a perdu son chat

     - Le Père Lustucru nous a répondu

     

    •   Un cahier du jour (pourquoi ce nom ? Behn parce qu'on travaille dessus tous les jours)

      C'est le cahier dans lequel les enfants réalisent leur travail. Les consignes sont toujours écrites ou collées ainsi les parents comprennent les situations proposées et les réponses de leur enfant. Le cahier est remis chaque vendredi soir aux familles qui doivent le signer.

    Remarque

    Le cahier du jour ne "compulse" qu'une infime partie du travail réalisé en CLIS. C'est la face visible de "l'iceberg". En CLIS, beaucoup de situations sont des situations manipulatoires et nombre d'activités sont faites sur sur ardoise ou brouillon (peur de l'erreur).

     

    • Un cahier de vie et de progrès

      Ce cahier est très important puisque c'est la mémoire de notre classe. Il y a :

      - une partie collective : sorties, anniversaire..

      - une partie individuelle : programme individuel (semainier), les progrès visibles ou invisibles observés en classe (Aujourd'hui, Bip Bip est resté assis à sa place...)

      

    •  Un affichage extérieur

    Histoire d'appâter le chaland et donner à voir ce qui se passe en classe...En somme une main tendue...Une invitation pour venir voir ce qu'il se passe à l'intérieur.

     

    • Le lieu des réunions

    Là aussi le choix du lieu est stratégique. Pour certains parents "fâchés" avec l'école, il leur est pénible de rentrer dans une salle de classe...d'être immergé dans l’univers scolaire...Les affichages, l'environnement peuvent être vécus comme source d'angoisse. Les rendez-vous, les ESS se déroulent dans une salle "neutre"...vierge de références scolaires. D'ailleurs la circulaire de rentrée 2015-2016 ne reprend-elle pas une idée transversale aux circulaires antérieures : celles d'espaces des parents!


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